Comment le cerveau renifle

Fruit d’une collaboration avec le magazine Sciences et avenir, cet événement a été proposé le jeudi 25 mars 2021 sur la chaîne Twitch du magazine. Une discussion filmée qui vous amènera à découvrir les spécificités de l’odorat et sa relation au cerveau.

Reprise de l’article de Sciences et avenir, par Olivier Lascar :

A l’occasion de la semaine du cerveau, le stream sur la chaîne Twitch de Sciences et Avenir du 25 mars était consacré à la façon dont notre encéphale nous donne accès aux odeurs. Ce rendez-vous avec les neurobiologistes Nicolas Meunier et Roland Salesse, qui expliquent notamment comment le Covid-19 provoque l’anosmie, la perte de l’odorat, est à revoir ici en replay.

Un Twitch à l’occasion de la semaine du cerveau

Justement coordinateur national de la Semaine du cerveau, Roland Salesse est ancien directeur du laboratoire de Neurobiologie de l’Olfaction au Centre INRAE de Jouy-en-Josas. Il est aussi l’auteur d’ouvrages aux éditions Quae : « Odorat et goût » et « Faut-il sentir bon pour séduire ? ». Roland Salesse est aussi le vice-président de S[cube], l’association de culture scientifique de Paris-Saclay.

Cerveau, odeurs et coronavirus

A ces côtés pour ce direct sur Twitch Nicolas Meunier. Directeur de recherche à l’unité de virologie et d’immunité moléculaire de l’INRAE de Jouy-en-Josas, le chercheur pourra aussi répondre à vos questions sur l’épidémie de coronavirus et la fameuse anosmie dont elle peut frapper certains malades, qui perdent le sens du goût et de l’odorat : « Je me suis intéressé aux potentielles interactions avec les microorganismes, le microbiote d’abord, puis les virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19, commente le scientifique. En effet, les neurones olfactifs sont en contact direct avec l’environnement, donc notamment avec les virus, et se projettent directement vers le système nerveux central. Ils représentent une voie de passage privilégiée vers le cerveau pour les pathogènes. Les défenses de la muqueuse olfactives sont pour l’instant très mal connues. Je travaille désormais au sein de l’équipe Flu qui s’intéresse aux interactions entre le virus Influenza et son hôte en utilisant la souris comme modèle ».

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