[Reportage] La Recherche en Baskets au Paris-Saclay Summit

Sur le plateau de Saclay, l’EDF Lab ouvre ses portes à l’occasion du Paris-Saclay Summit. Sur deux jours, huit classes de lycées de l’agglomération Paris-Saclay ont rencontré des doctorant·es de l’Université Paris-Saclay. Au programme : quiz de culture scientifique, buzzers, interview et speed meeting… Bienvenue à la Recherche en Baskets.

Paris-Saclay Summit : au sommet du plateau

La Recherche en Baskets” est un événement né en marge de la première édition du Paris-Saclay Summit, un sommet international qui a pour ambition de mettre la science au cœur de notre société et de révéler son rôle crucial dans les défis qui nous attendent. Le congrès s’est tenu les 29 février et 1er mars 2024, à l’EDF Lab de Palaiseau.

A la manœuvre du sommet : le magazine Le Point, la région Île-de-France, la communauté d’agglomération Paris-Saclay, avec le soutien du département de l’Essonne.

En parallèle du Paris-Saclay Summit, La Diagonale Paris-Saclay, la Communauté d’Agglomération Paris-Saclay et S[cube] se sont associés pour créer « La Recherche en Baskets », une médiation scientifique originale au cours de laquelle des classes de lycées environnants rencontrent des doctorant·es de l’Université Paris-Saclay. Toutes et tous ont eu l’occasion d’échanger à propos de leur cursus et de leur recherche, dans une ambiance ludique et décontractée.

La Recherche en Baskets, une rencontre ludique et décontractée
Logo de la Recherche en Baskets.
Salle d'EDF Lab où se déroule la Recherche en Baskets. Les lycéen·bes sont répartis en groupes sur 4 tables.
Salle d'EDF Lab accueillant la Recherche en Baskets. Les lycéen·nes sont répartis en quatre groupes. Chaque groupe rencontre un·e doctorant·e de l'Université Paris-Saclay.

Quel est le rôle d’un·e doctorant·e ? Comment vient-on à faire de la recherche scientifique ? Que fait-on comme activités en dehors du laboratoire ?

Ces questions trouvent leurs réponses dans un cadre décontracté, propice à défaire les stéréotypes qui collent à l’image du métier de scientifique. Ainsi, les disciplines représentées sont variées. Elles s’étendent de l’hypertension pulmonaire au droit spatial, en passant par les enjeux de l’agriculture et des fermes urbaines.

Qui est qui ?

Sur de grands écrans, quatre profils de doctorant·es anonymisés. Chaque profil comporte trois caractéristiques. Par exemple, qui se cache donc derrière “Détergent saveur Reblochon / Pro de la fermentation / Pâtisserie” ? Quatre doctorant·es font face à l’assemblée, le regard rieur. Les lycéen·nes participent à un quiz de culture scientifique, animé par S[cube]. Les tentatives de réponses fusent au son de buzzers sonores et lumineux. Le groupe ayant la bonne réponse acquiert le droit de poser une question à l’un·e des quatre doctorant·es en face d’eux. Attention, il faudra à tout prix éviter les mots tabous affichés à l’écran.

Profil de doctorant·es anonymisés par 3 caractéristiques : la caractéristique en bleu fait référence au sujet de recherche du doctorant ou de la doctorante.
Tentatives d'association profil-doctorant·e au cours du quiz de la Recherche en Baskets.

« Pratiques-tu une activité physique nécessitant une piscine ?” demande ainsi une lycéenne pour essayer de retrouver la doctorante qui a fait du water-polo à haut niveau. Les rires félicitent le détour utilisé pour poser la question. La doctorante Anaïs répond par la positive : elle est sans doute démasquée comme étant la doctorante C.

L’alternance entre quiz et questions aux doctorant·es s’enchaîne pendant 15 minutes. À l’issue du quiz, chaque doctorant·e sera associé·e à son profil.

Découvrir les visages de la recherche

Les doctorant·es sont ensuite brièvement interviewé·es pour expliquer leur domaine de recherche et partager des tranches de vie, tant professionnelles que personnelles.

Agathe s’intéresse à la politique de l’alimentation, et fait découvrir aux lycéen·nes que les sciences humaines et sociales utilisent bel et bien une méthode scientifique. Alexandra évoque le lien entre la couture et les opérations qu’elle effectue sur ses souris de laboratoire : les deux requièrent de la motricité fine avancée. Petit, Gabriel voulait trouver des sarcophages en Égypte, mais maintenant il découvre des molécules sur sa paillasse. Anthony s’attelle à la protection juridique des joueurs et joueuses de jeux vidéos. Lauranne se rend parfois dans une fromagerie en Savoie pour récupérer du petit lait, qui sera à la base du détergent éco-conçu qu’elle développe pendant son doctorat.

L’éventail des doctorant·es est hétéroclite. Les élèves des lycées de Paris-Saclay découvrent que la recherche peut se faire en équipe, aussi bien sur une paillasse de laboratoire que depuis un ordinateur de bureau. Le chemin pour accéder à cette voie scientifique est loin d’être unique, tant les parcours représentés sont divers.

Le temps des échanges

Des séances de speed meeting concluent la Recherche en Baskets. Toutes les dix minutes, les doctorant·es se succèdent aux tables des lycéen·nes. La glace est bel et bien brisée : les discussions sont fluides, fournies, et pleines de curiosité entre les élèves et ces scientifiques d’à peine dix ans leurs aînés. À la fin de l’heure et demie, le mot de la fin revient aux doctorant·es : « Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux lycéen·nes ?”

Réalisation des rêves, incitation à défier les détracteurs, préservation de la santé mentale… les conseils sont destinés à toutes et tous, que les lycéen·nes suivent la voie scientifique ou veuillent se tourner vers d’autres horizons.

L’équipe de S[cube] tient à remercier Alexia Belleville, Olivier Kahn et Mathilde Gourraud pour leur soutien sur la Recherche en Baskets. 

Elsa, doctorante, durant un speed meeting avec les élèves de seconde du lycée Camille Claudel de Palaiseau.

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